Zones de quiétude "espèces"
© B. Muffat-Joly.
Une nature convoitée
Le sport, une place grandissante dans le quotidien des Français. © R. Laffitte / RNN de Mantet
Incidence des sports de nature sur la biodiversité
Reproduction, élevage des jeunes, hivernage, sont les phases les plus sensibles pour les animaux sauvages. Les animaux sauvages ont développé diverses stratégies pour limiter autant que possible leurs dépenses d’énergie :
- en se parant d’un plumage / pelage d’hiver isolant,
- en se réfugiant dans des abris protégés ou des grottes,
- en se réchauffant sans bouger au soleil,
- en limitant leurs déplacements et en économisant leurs forces,
- en abaissant leur température corporelle.
Mais l’essentiel pour tous les animaux sauvages, c’est de ne pas être dérangés, car le stress et la fuite leur font dépenser beaucoup d’énergie. De surcroît, les animaux disposent de moins de temps pour rechercher de la nourriture, et leur bilan énergétique s’en ressent.
La végétation n’est pas en reste. Le piétinement entraîne la détérioration des sols et la dégradation de la flore.
Les espèces à enjeux que vous pouvez rencontrer :
Faune
- Lagopède alpin
- Criquet catalan
- Gypaète barbu
- Isard des Pyrénées
- Grand tétras
- Caloptène languedocien
- Perdrix des Pyrénées
- Desman des Pyrénées
- Truite fario
Respecter, c’est protéger !
Notre comportement dans la nature, en toute saison, conditionne la tranquillité nécessaire à la conservation de la biodiversité.
En respectant quelques bonnes pratiques, nous pouvons tous participer à sa préservation :
- Restons sur les sentiers et pistes balisés,
- Respectons la réglementation affichée à l’entrée des zones protégées,
- Randonnons sans chien, leur présence risque de faire fuir les animaux sauvages, qui le considèrent comme des prédateurs,
- Ne dérangeons pas la faune et privilégions l’observation à distance.